Earthship 
earthship Kirsten Jacobsen photo10
par Anne-B.
Mur en bouteilles et canettes, entrée arrondie et plafond tronc.
Petit point pour faire passer une nouvelle plutôt sympa !
On est bien parti pour créer une asso Earthship France !
Ceux qui sont interressés sont priés de se manifester. Le but de l'asso étant de ressembler des personnes réellement interesser qui pourraient aider aux constructions, faire parler du concept...
Pour la petite histoire, ça s'apellerai Earthbuild France, pendant français de nos homologues anglais ! On serait bien parti pour faire une réunion à l'Earthship de Ger, et commencer à voir en "vrai" comment c'est ti que ça fonctionne !
François de Earthship Skyrock (voir le lien en bas à droite de la page) a créé un chouette forum pour qu'on puisse échanger nos idées, se donner des coups de mains...
Voici l'adresse :
http://earthbuildsfrance.forumactif.com Pensez à vous inscrire pour partager vos idées...
Voilou voilou !
J'informerai bien sûr quand ce sera fait officiellement.
Et vous que faites vous de vos pneus ?
Qu'en fait on aujourd'hui ?
Où en est on ?
L'Earthship et ses pneus est elle encore pertinente ?
Parce que ça sert à rien de vouloir faire une construction enpneu si déjà tout est recyclé !
Voici un élement de réponse !
Il y a toujours près de 18% de pneus en décharge ! Qui ne sont pas pris en charge !
Je pense que ça nous fait assez de pneus pour lancer un village entier !
Car effectivement un pneu à une durée de vie de 30.000 ans !! On a le temps pour les voir se dégrader et que l'Earthship tombe en ruine !
Sniff tous ces beaux pneus abandonnés dans ce coin de verdure ... Donnez les moi !
Me voilà contrainte et forcée d'écrire un article, rien que pour en supprimer la pub ! Et oui entre les périodes de faignantise intense et les diverses activités liées aux études... c'est beau d'être jeune !
Bon, continuation de la traduction EARTHSHIP "BUILD YOUR OWN" par M.R.
"JETONS UN ŒIL AU CONCEPT ACTUEL D’HABITAT
« C’était le début de l’automne à Cincinnati, Ohio ; et les arbres avaient encore toutes leurs feuilles. Une tempête de neige singulière et précoce survint et les feuilles sur les arbres retinrent trop de neige et firent ployer les branches. Plus chargées qu’elles ne le pouvaient supporter, de nombreuses branches cédèrent et emportèrent avec elles les lignes électriques. Ceci arriva en de nombreux endroits autour des villes, si bien qu’un grand nombre de maisons et de zones commerciales se trouvèrent sans courant. Durant quelques jours les gens ne purent même pas acheter de nourriture en magasin, car les magasins ne pouvaient fonctionner sans courant. De nombreuses personnes pensaient qu’elles étaient bien préparées pour de telles catastrophes avec leurs réserves de conserves stockées pour ces occasions. Malheureusement, la majorité des gens de cette ville avaient des ouvre-boîtes électriques et ne purent consommer leurs réserves « d’urgence » !
Le concept de l’habitat n’a pas vraiment changé en plusieurs siècles. Nous avons commencé avec des compartiments pour nous abriter des éléments. Puis nous avons commencé à faire des activités dans ces compartiments qui nécessitaient de la lumière, du feu, de l’eau et un certain confort. Pour cela nus avons commencé à amener de l’énergie et de l’eau dans ces compartiments, dans un premier temps à la main, et plus tard grâce à des réseaux.
Ce réseau a évolué du poêle à bois, à la centrale nucléaire produisant d’énormes quantités d’énergie envoyée à travers des câbles aux compartiments répartis à travers la planète. Si le réseau a évolué radicalement, le compartiment est toujours le compartiment.
Les réseaux qui sont maintenant centralisés, sont devenus les aspects les plus importants de l’habitation, plus important même que le compartiment. Aujourd’hui nous dépendons de ces systèmes et sommes vulnérables sans ces réseaux. Quand le réseau nous lâche a cause d’une quelconque catastrophe, comme les ouragans, les tornades ou les tremblements de Terre (chez nous c’est plutôt les inondations, les tempêtes…), les gens se réunissent dans des infrastructures communautaires, telles que des gymnases qui ont des systèmes d’urgences. Le concept actuel de l’habitat est non fonctionnel sans le réseau ; nous construisons toutes sortes de compartiments en bois, en dur, en acier, en verre, on les met mêmes sur roues, mais ce ne sont toujours que des compartiments sur lesquels nous greffons notre « assistance respiratoire » (life support dans le texte est plus général, ne se cantonne pas qu’aux respiratoire, il concerne toutes les machines maintenant en vie, les supports de vie). On peut facilement imaginer les limites, la dépendance et la vulnérabilité dans laquelle on se trouve sous « assistance respiratoire » à l’hôpital. Qu’en serait-il si vous aviez à rester brancher sous « assistance respiratoire » pour le restant de votre vie ? De nombreuses personnes préféreraient mourir que de vivre de cette façon. Nous vivons de cette façon.
Aussi mourrons-nous de cette façon. D’un côté le réseau nous donne de l’énergie, de l’autre il nous empoisonne. Les pluies acides, les déchets radioactif, les toiles arachnéennes de fils électriques, les rivières polluées, et la faune et la flore océanique en voie de disparition, font parti du prix pour ces réseaux de « life support » qui permettent au concept actuel de l’habitat d’être fonctionnel.
Une personne sous assistance respiratoire à l’hôpital, doit toujours être proche et branché sur ces divers éléments le maintenant en vie. Il en est de même avec notre actuel modèle d’habitat.
Ce besoin d’être branché nous empêche d’utiliser des milliers d’hectares de terres fertiles et magnifiques. Certains des endroits les plus beaux sur Terre ne sont habitables car les réseaux ne vont pas jusque là. Les limites, la dépendance, la vulnérabilité et les poisons nous donnent de nombreuses raisons de questionner ce concept d’habitations et de nous poser la question suivante : « Est-ce vraiment quelque chose avec lequel (l’habitat actuel) nous voulons faire notre vie et aller vers l’avenir ? »"
Finalement passé le cap créationniste c'est pas si bête !
Une nouvelle vidéo explicative Earthship avec sous titres français, notamment sur le système eaux grise, eaux noires...http://www.youtube.com/watch?v=0nMmGECUeJs
Merci qui ? Merci François !!
Bonne soirée et bonnes vacances pour ceux qui y sont !
Voici la suite de la partie Papier-Toilettes !
M. Jean Pierre a tenu à ajouter quelques détails à propos des toillettes. En effet, je n'avais pas pris en compte la possibilité de ne pas gaspiller de papier hygiennique
Ainsi suivent quelques propositions alternatives :
"Bonsoir,
je n'ai pas pris le temps de regarder la vidéo mais ça me fait réagir ! Il y a plein de techniques pour aller au toilettes :
la méthode Bonaldi à l'époque où il bossait sur canal (il y a uen dizaine d'année). Il présentait régulièrement des chiottes japonnais super ergonomique avec fonction bidet et soufflerie intégrée pour sécher les fesses. Ca c'était le top du high-tech !
Plus proche de nous, la méthode "arabe" qui n'a pas que des incovénients :
la mains de gauche ne sait pas ce que fait la mains de droite !
Pour cela on utilise : la main gauche (puisque la droite sert à manger), puis de l'eau pour se les laver et c'est tout.
En Europe, il y avait un truc dans les toilettes qui a fini par disparaitre, c'est les bidets et oui c'était pas pour se laver les pieds mais bien le cul.
D'ailleurs questions comment on faisait avant que le papier toilette ne fut inventé ?
Et voilà que les hygénistes se sont mis à nous éduquer sur la bonne manière de nous torcher le cul et en même temps ils nous ont appris à pisser dans de l'eau potable !!!!!!!!!
Il existe aussi la méthode "arabe" pour les touristes ! ils utilisent du PQ, qu'ils plient 2 à 3 fois pour s'essuyer, puis jetter dans le poele et une petite flamblée et plus de pollution le reste partant soit en compostage ou mélanger à de la cendre. Si nécessaire petit lavage de mains et hop.
Pour ma part j'utilise la méthode arabe pour touriste mais tout fini en compost.
J'en suis à environ 1 rouleau par mois.
Si tout le monde pouvez faire pareil ça en économiserait des arbres et de l'eau potable !
Continuez comme ça !
Jean Pierre"
En espérant que M. Jean Pierre ne me tienne pas rigueur d'avoir publié ce message ! Sinon je l'effacerai, pas de problèmes !
Et vous qu'est ce qui vous tente ?
Chose promise, chose due !
Voici ce que j'ai réussi à glaner sur place !
A la base partie pour 4 jours dans le sud de l'Angleterre, entre Dover, Canterburry et Brighton, j'ai pris mon après-midi du dimanche pour aller en quête de l'Earthship de Brigton.
Bus n° 78, pour Stanmer Park Gates, et me voilà partie pour 20 m de transport en commun. Arrivée à l'entrée du parc, je me suis enquise de sa localisation. A près avoir interrogé de nombreuses personnes, aucune ne semblait vraiment renseignée sur sa localisation.
Je continue donc ma découverte de ce parc, très sympathique d'ailleurs, avec des collines verdoyantes et ondoyantes, des cours d'eau, des moutons, une église, un manoir et quelques petites fermettes. Rien que pour l'environnement, ça valait le coup.
Sur ce j'arrive au musée de la vie rural, à gauche derrière le manoir, et je tombe sur Bilbo le Hobbit en train de faire une roue de roulotte ! Un peu dur de la feuille, le sosie du vénérable hobbit m'annonce, que l'Earthship n'est pas accessible, sauf les 1ers et 3èmes dimanches de chaques mois (visite à 10 h) et que le reste du temps, la porte grillagée en empèche l'accès.
Quelle ne fut pas ma déconfiture, à cette annonce ! Loin de battre en retraite, je décide que je ne repartirai pas sans l'avoir vu, et mitraillé sous tous les angles ! Je continue donc mon périple.
L'Earthship se trouve en effet, en plein milieu du jardin "Brighton organics" qui est en fait une zone d'expérimentation écologique... entre jardin solidaires, habitats soutenables, bosquets.... Et ne peuvent y acceder que les gens y ayant une parcelle, ou les visiteurs durant les journées portes ouvertes. Le jardin est entouré par un mur de brique, inclu dans une forêt.
Pas folle la guêpe, je décide de longer le mur, par le flanc gauche et de remonter le jardin !
Hallelujah ! Le jardin et tellement vaste qu'il déborde par derrière dans la forêt ! Me voilà donc, enfin entrée dans le saint des saint écolo !
Maintenant reste à trouver la maison en pneu ! Ce jardin divisé en parcelles, est très inspiré par le concept Earthship, vu le nombre de remblais en pneus, de délimitation de plans en bouteilles ! Je traverses de nombreux projets, nursery d'arbres, jardins médiévaux, habitations étranges, yourtes... Je rencontres plusieurs "exploitants", très sympathiques, qui me renseignent sur la direction à suivre.
Pour ceux qui souhaiteraient aller voir cet Earthship, il faut suivre l'allée principale, cad la plus large, et continuer jusqu'au fond du jardin. Là tout au bout, je touche finallement au but !
Là entre soulagement et joie intérieure, je ne peux m'empécher de lacher un petit "Oh my gosh !".
ENFIN, ENFIN !!! Et là, j'ai photographié un peu tout ce qui était visible.
Bien sur je n'ai pas pû entrer, mais étant donné les grandes baies vitrées, ce n'était pas trop un problème !
J'en ai finallement, fait trois fois le tour ! Touché à peu près à tout, et ai pu apprécier toute la beauté du batiment et en même temps sa complexité technologique !
Après ce laïus, place aux photos !
Youpi, tralala
Il y a plus de photographie dans l'album "Earthship Brighton" !
![earth%20ship[1]](http://idata.over-blog.com/3/34/54/70//earth-20ship-1-.jpg)
Earthship sur 2 niveaux à cause d'un terrain en forte déclivité.
Plan en coupe de front dans la partie supérieure (la partie grisée étant le sol).
Plan en coupe profil à droite.
Croquis de la maison de face dans la partie inférieure droite.
On a ci dessus un cas assez commun d'Earthship s'organisant sur 2 niveaux. En effet de nombreuses personnes pour appuyer le concept de maison autonomes, installent leur habitation dans des sites difficiles d'accès, où des maisons traditionelles ne pourraient être liées au réseau électrique ou d'eau.
Ainsi la communauté R.E.A.C.H. ( Rural Earthship Alternative Community Habitat, ou en français Habitat alternatif communautaire rural Earthship), ce nom de communauté jouant sur le mot "reach" signifiant "arriver à" pour un lieu, s'est installée dans des montagnes du TAOS en 1989, dans un site désertique. Cette communautée a été créée pour prouver que les Earthships étaient adaptées aux conditions les plus extrêmes, au niveau physique, architectural, énergétique... Le pari est gagné car c'est l'une des plus anciennes et des plus extrêmes communautés. Michael Reynolds vit dans celle ci, sa maison se situant en haut de la montagne.
Pour construire ces habitats il a donc fallu organiser les habitations, soit en bandes très étroites soit sur deux étages, la deuxième solution étant la plus courante pour les zones extrémement pentues. De plus il était nécessaire d'être complétement sûre de la viabilité des ces projets, car vivre au grand air, c'est bien, loin de tout, pourquoi pas, aussi longtemps que vous pouvez vivre sans eau et sans réfrégirateur, celà s'avère plus complexe. Les têtes pensantes de Earthship ont donc frappé un grand coup, faisant dans l'extrême pour appuyer leur théories et transmettre au grand public leur idées.
L'Earthship à deux étage, permet de s'installer sur des terrains même à forte déclivité, d'avoir une maison plus grande, un jardin central où des arbres peuvent être plantés ! En effet entre les 2 niveaux un grand espace peut être créé telle dans une mezzanine. La maison fournit donc légumes, fruits et tout ce que vous desirez planter chez vous !
Aujourd'hui il apparaît que l'on peut construire ces maisons de l'extrême à peu près n'importe où et sous n'importe quel climat, du moment que vous pensez à adapter votre maison aux conditions locales:
- température (profondeur d'enfouissement de la maison)
- inclinaison des baies (selon votre lattitude)
- taille des panneaux solaires...
...détails, certes d'importance, mais résultant de beaucoup de sens pratique, et d'une bonne étude préalable de la situation. Ainsi de nombreuses Earthship sont situées dans l'hémisphère nord, jusqu'en Ecosse. Alors en France...
A quand une communauté Earthship, ou encore un village écologique témoin regroupant toute sorte de maisons écolo/écono ?!
Vue depuis les étoiles
‘Des êtres de lumière d’Alcyon envoyèrent un représentant sur la Terre pour analyser la situation sur place. L’être de lumière vint, passa quelques temps sur la Terre, reparti sur Alcyon et fit le rapport suivant :
« En résumé, il y a là bas, trois types de créatures. Un enraciné dans le sol. Très évolué, en lien avec sa planète hôte. Ils doivent être très intelligents. Sans se mouvoir d’un lieu à un autre, ils prennent ce qu’ils ont besoin de l’air, du soleil, et du sol pour nourrir sa vie qui est très longue et paisible. Il laisse tomber ses rejets au sol, autour de lui, et ils entrent dans le sol où ils sont recyclés et réutilisés dans cette même créature.
Quand il meurt, il entre dans le sol et redevient de la nourriture pour ses prochains. C’est plus qu’une créature ; c’est un réseau entier. Il est totalement en symbiose avec sa planète hôte.
Le prochain type de créature est aussi très évolué, cependant il doit se déplacer pour se nourrir. Il prend aussi ce sont il a besoin de l’air, du soleil et du sol et chacun devenant nourriture pour tous les autres. Ces créatures prennent aussi cette nourriture des créatures plus hautes et les absorbent pour s’en nourriture. Il semble y avoir un échange physique entre ces deux créatures en matière de nourriture et d’air. Chacun inhalant ce que l’autre exhalait. Ils sont en harmonie avec leur planète aussi bien qu’entre eux.
Le dernier type de créature n’est pas très bien adapté à sa planète. En effet, cette créature semble être un extraterrestre. Ils se sert des deux autres créatures aussi bien que de la planète et ne rend rien excepté des sous produits qui met en péril sa propre survie ainsi que celle des autres. Il semble gagner la planète tel qu’un parasite malin. Ces créatures prolifiques se multiplient, s’entre déchirant, massacrant brutalement les autres types de créatures, et abusant sans vergogne de leur planète mère. Ils ne semblent pas comprendre leur environnement, son alchimie, ou même eux-mêmes. Certainement faudrait il les confiner dans un enclos intergalactique, pour les empêcher de blesser les autres créatures et les autres planètes, aussi bien qu’eux mêmes. En général, cette planète était très belle et sereine jusqu’à ce que la troisième créature commence à se multiplier en si grand nombre, si bien qu’ils sont devenus une menace pour la planète. »
La situation fut examinée et les êtres de lumières d’Alcyon décidèrent d’inspirer et de faire évoluer ces créatures, pour les éveiller aux subtilités du monde dont ils font partie. Ils ont ainsi le potentiel d’interagir avec la planète et de la rendre encore plus belle et magnifique qu’elle ne l’était avant leur arrivée. Ainsi fut il, et le projet commença…’
Bon … encore une petite partie un peu créationniste sur les bords, mais c’est ricain l’idée Earthship et en plus ça date un peu maintenant.
Donc sur le modèles des Lettres Persanes à la sauce angélique, Reynolds nous met devant le fait accompli : nous sommes une menace pour la planète, les plantes, les animaux et nous-mêmes ! Et finalement on est mal parti.
La solution viendrait à travers une remise en question de notre mode de vie et de production, ainsi qu’au travers d’une réflexion à l’échelle humaine de ce que nous sommes prêt individuellement à faire pour assurer notre avenir.
Parce que non seulement on « zigouille » tout sur notre passage mais en plus on s’auto-annihile ! On est fort quand même, je suis impressionnée.
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